photo Conférence avec Gintaras Cesonis

Conférence avec Gintaras Cesonis

Chalon-sur-Saône 71100

Le 28/11/2024

La conférence examinera comment cette «école» était moins une institution formelle qu’un éthos collectif, un langage métaphorique partagé qui critiquait subtilement la réalité oppressive du régime soviétique en Lituanie. En se concentrant sur l’essence intemporelle de l’expérience humaine, ces photographes ont forgé un lexique visuel qui résonne avec une compréhension plus profonde et non historique de l’identité, préservant finalement l’esprit d’une nation à travers l’objectif.

photo Mémoire et patrimoine

Mémoire et patrimoine

Mâcon 71000

Le 05/12/2024

Conférence de Jean-Pierre Sylla, membre titulaire. La notion de patrimoine culturel émerge au cours du XIXe sous l’impulsion de l’état, qui en fait une conscience et une cause nationale, débouchant sur une politique de protection et de restauration inédite. Son périmètre, initialement dévolu aux sites, monuments et documents constitutifs de la nation, s’élargit au cours de la première moitié du XXe siècle et des Trente glorieuses, aux édifices et objets du quotidien qualifié de vernaculaire. Au patrimoine matériel s’adjoint le concept d’immatériel comme devant rendre compte de l’identité et à la diversité d’un pays, de ses usages et de ses traditions. Cette acception nouvelle érige en « bien commun », digne de préservation et d’héritage, les caractères originaux d’une région naturelle et d’un passé historique propre à la civilisation rurale en train de s’éteindre. Par là-même, la culture élitiste et savante s’enrichit de savoirs « profanes » et ceux de l’oralité issus de l’expérience et de l’observation. Ces traces et repères fondateurs, issus de cultures endogènes, se doivent-ils de faire face à l’uniformisation du monde. Le goût exprimé par nos contemporains pour le passé[...]

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Mémoire et patrimoine

Patrimoine - Culture

Mâcon 71000

Le 05/12/2024

Conférence de Jean-Pierre Sylla, membre titulaire. La notion de patrimoine culturel émerge au cours du XIXe sous l’impulsion de l’état, qui en fait une conscience et une cause nationale, débouchant sur une politique de protection et de restauration inédite. Son périmètre, initialement dévolu aux sites, monuments et documents constitutifs de la nation, s’élargit au cours de la première moitié du XXe siècle et des Trente glorieuses, aux édifices et objets du quotidien qualifié de vernaculaire. Au patrimoine matériel s’adjoint le concept d’immatériel comme devant rendre compte de l’identité et à la diversité d’un pays, de ses usages et de ses traditions. Cette acception nouvelle érige en « bien commun », digne de préservation et d’héritage, les caractères originaux d’une région naturelle et d’un passé historique propre à la civilisation rurale en train de s’éteindre. Par là-même, la culture élitiste et savante s’enrichit de savoirs « profanes » et ceux de l’oralité issus de l’expérience et de l’observation. Ces traces et repères fondateurs, issus de cultures endogènes, se doivent-ils de faire face à l’uniformisation du monde. Le goût exprimé par nos contemporains pour le passé[...]